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14 Sep

Les années du digital learning

Muriel Pénicaud, ministre du travail, a annoncé le 5 mars 2019 une série de mesures pour transformer la formation professionnelle, parmi laquelle :

  • Un Compte Personnel de Formation crédité en €uros pour choisir ses formations plus librement
  • Un CPF de transition avec davantage de droits pour les formations longues
  • Une application mobile CPF pour que chacun puisse connaître ses droit acquis, choisir une formation, s’y inscrire et la payer
  • Les demandeurs d’emploi auront davantage accès à la formation
  • La création de l’agence France Compétences, une agence nationale pour réguler la qualité de la formation
  • La libération et l’encouragement à l’innovation pédagogique.

Les objectifs de ces mesures qui impacteront les professionnels de la formation

  • Atteindre une qualité du service élevée et pouvoir la contrôler régulièrement. (le nombre actuel des prestataires de formation, 80 000, devrait diminuer sensiblement)
  • Apporter de la lisibilité et de l’objectivité sur les offres de formation éligibles au CPF qui seront évaluées par la communauté
  • Favoriser l’innovation pédagogique au travers des MOOC et du digital learning

Dans ce futur contexte concurrentiel, les organismes de formation devront à la fois se conformer aux différentes exigences réglementaires, mais aussi se différencier en faisant valoir leurs plus beaux atours.

Bien que la réforme de 2014 ait initié la valorisation de ces modalités, l’effort consenti et le cadre réglementaire n’étaient pas suffisants pour que ces dispositifs puissent se généraliser. Si la promesse de libérer et d’encourager l’innovation pédagogique se confirme dans les projets de loi à venir, et conforte ces annonces, le digital learning pourrait enfin décoller en France.

La crise sanitaire que nous traversons va sans doute accentuer la tendance.